Un chèque de 2 000 euros remis à la Banque alimentaire
C’est dans locaux de la Banque alimentaire que Maryse Johann, présidente, a accueilli une délégation du Rotary club de Champagnole, ce mercredi 14 octobre. Un chèque de pas moins de 2 000 euros a été remis à l’association qui aide les démunis.
La visite du Rotary club champagnolais a été plaisante pour la Banque alimentaire ce mercredi 14 octobre. Outre le plaisir de présenter l’association et de faire visiter ses locaux où beaucoup de bénévoles travaillent dans l’ombre à aider les plus démunis, il a été surtout l’occasion de recevoir un chèque de donation d’une v a l e u r i m p o r t a n t e , 2 000 euros.
Une chaîne de solidarité qui a abouti à ce don.
Lors de la visite des locaux, la présidente de l’association, Maryse Johann, a aussi expliqué à la délégation du Rotary club, les difficultés rencontrées, de la gestion très stricte en général de son fonctionnement. Puis Jacques Hugon, président du Rotary club, a rappelé la genèse de ce don. Du mois de mars au mois de juin, lors du confinement, « la vie économique de certaines entreprises a été difficile, à l’exception des secteurs de la santé et de la grande distribution ». Certaines de ses entreprises ont même mis la main à la pâte, comme celle d’Abes Righi, président-directeur général d’Intermarché de Champagnole. « Pour diverses raisons de gestion de son stock composé de 1 700 masques de protection, il avait décidé, après concertation, d’en faire don aux pharmacies Sart-Bouveret et Les Gentianes qui ont vendu le produit. À la suite de cette action, Nicolas Sart, le gérant, s’est rapproché du Rotary, dont il est membre et a cédé le fruit de la vente des deux o f f i c i n e s , s ’é l e v a n t à 1 000 euros, au Rotary. »
Un don doublé par le Rotary
Il a laissé le choix d’une association bénéficiaire. Et c’est la Banque alimentaire qui a fait l’unanimité. Le Rotary a d’ailleurs choisi de rajouter 1 000 euros à ce premier don. C’est donc avec plaisir que Maryse Johann a reçu ce chèque de 2 000 euros. « Une somme, souligne la présidente, qui va nous aider à résoudre des problèmes que nous n’imaginions même pas en amont. Elle va être vite utilisée, car nous sommes en rupture de stock, nous allons faire comme les ‘‘bonnes ménagères’’ : aller faire des courses en attendant la livraison du mois de novembre. »
